Caricature de Matador, Colombie

Cette caricature est un dessin en noir et blanc vu à l’exposition Cartooning for Peace au CDI du lycée. Cette caricature nous fait réfléchir sur les droits de la femme en nous montrant ironiquement la maltraitance de la femme.

Cette caricature nous fait en premier temps rire, puis elle choque pour enfin nous faire réfléchir. Donc nous pouvons dire que c’est un ascenseur émotionnel.

La caricature se passe à l’âge préhistorique dans une sorte de désert avec un simple cactus comme arrière plan.

Il y a deux personnages. Il y a un homme et une femme. L’homme tire sa femme par les cheveux d’une main et de l’autre tiens une massue. Il a un visage recouvert par des poils ce qui fait apparaître uniquement son nez et sa bouche au traits grossiers. La femme est traînée par l’homme en parlant comme si de rien n’était.

La femme lui dit : « Eso de invitarme a salir « el día de la mujer » es un lindo detalle. »

« C’est gentil de m’inviter à sortir en cette journée de la femme. »

Le dessinateur veut exprimer, par l’humour, la maltraitance de la femme et aussi l’inégalité homme-femme ce qui fait appel à réfléchir sur le positionnement de la femme par rapport a l’homme et au droit qui lui sont accordés.

L’humour apporté à cette caricature est due au paradoxe dit par la femme. Elle est heureuse de sortir avec l’homme le jour de la journée de la femme car elle est traînée par les cheveux. Le jour où on célèbre ses droits, elle se fait traînée par les cheveux et elle en est contente.

Ce dessin traite de la liberté et des droits souvent oubliés qui sont accordés aux femmes.

Nous avons choisit ce dessin car il est humoristique tout en nous faisant réfléchir sur la place de la femme dans la société d’aujourd’hui et des droits qui lui sont accordés.

Le dessinateur à réussi à faire passer le message. Même si sa critique est exagérée, elle réussit a nous faire réagir dans les justes valeurs . Son dessin n’a pas réellement de valeur esthétique mais elle est la pour nous faire réagir politiquement.

Coralie FAURE et Pierre-Louis BARO