Service santé - Infirmerie

Prévention et traitement de la gale

Par Laetitia Mathevon, publié le mardi 21 mai 2019 15:00 - Mis à jour le jeudi 9 décembre 2021 15:46
la-gale.jpg
Conseils pratiques pour prévenir, détecter et traiter cette maladie.

Cinq cas de gale commune ont été répertoriés cette semaine. Ces cas relèvent de la même chaine de contamination et ne constituent donc pas une épidémie.Par conséquent, il est  important que chacun garde son calme face à cette pathologie embêtante mais pas grave, tout en restant vigilant aux symptômes et rigoureux sur les traitements.
Voici les conseils pratiques pour prévenir, détecter et traiter cette maladie.

La gale est une maladie transmissible due à un parasite humain, le sarcopte. Elle est soumise à une éviction scolaire. Ce n'est pas une maladie grave.

La contamination est habituellement directe, interhumaine par contacts cutanés prolongés d'un sujet parasité à un autre; parfois indirecte, par contact avec du linge, des vêtements... contaminés.

La durée moyenne d'incubation après un premier contact est de 3 à 6 semaines.

La gale est évoquée habituellement devant des démangeaisons à recrudescence nocturne, des lésions plus ou moins caractéristiques de la peau et l'existence de cas semblables dans l'entourage.

Hors de son hôte humain, le sarcopte peut survivre jusqu'à une semaine. Le froid et les températures supérieures à 55° le détruisent.

Le risque de contagiosité est faible en milieu scolaire.

Il n'y a pas de guérison sans traitement bien suivi.

L'objectif du traitement est de détruire le parasite et de prévenir le risque de contagion. Ainsi, le médecin prescripteur détermine le traitement le mieux adapté à chaque situation. Mais seul, le traitement médical ne suffit pas. Il est indispensable simultanément de nettoyer soigneusement le linge, les sous-vêtements, les vêtements, les couvertures, les chaussures, les canapés en tissus, les sièges de voiture, les casques de moto...pour éviter une ré-infestation.

Si les démangeaisons et les lésions de la peau persistent plus de 2 semaines après le traitement, un échec du traitement ou une ré-infestation peuvent être évoqués. Une nouvelle consultation est nécessaire.

Il est important de traiter en même temps toutes les personnes ayant eu un contact rapproché avec la maladie, dans l'entourage familial et extra familial, même en l'absence de lésions cutanées.

Toutefois, un traitement préventif collectif n'est pas recommandé.

 

Vous trouverez des informations complémentaires dans la plaquette de l'ARS ( Agence Régionale de Santé) jointe et les infirmières du lycée se tiennent à votre disposition pour toute question.

Pièces jointes

À télécharger

 / 1